Par un dimanche froid de mars, les moteurs chauffent et vrombissent dans un parking souterrain.
Je débarque en terre inconnue, dans l’odeur d’essence et le fracas assourdissant des échappements custom. Je me demande ce que je vais pouvoir ramener comme photo, si j’oserai sortir mon appareil, si les gens verront que je ne connaîs pas ce monde et ses codes (et que je suis venu en vélo).
Et puis en fait c’est plein de photographes…
Et je ne serai pas voyeur, puisque tous sont là pour qu’on les voit. A travers leur voiture. Qui parle, moteur éteint ou moteur hurlant.
Il a plu beaucoup pendant la semaine, le parking s’en souvient encore…